Je partage l'avis transmis par M. Daly et l'appréciation de cet avis par Nemo, en précisant que la réalité que nous connaissons ne se subsumme pas toujours sous cette permission :
qu'une fois en chair le célébrant donne lecture d'une traduction même de la collecte, secrète, introit et tout ce qu'on veut, avec le saint du jour, les annonces et la météo pourquoi pas.
mais je constate que
- les lectures sont souvent doublées : le célébrant va donner lecture de la traduction de l'épitre ou/et de l'évangile directement à l'autel, avec le manipule, tourné vers les fidèles, et qui plus est lecture parfois tirée d'un missel pris au dernier moment d'un servant de messe.
- quand on se trouverait dans la circonstance visée par l'Ami du Clergé, d'une lecture en chair de la traduction en vernaculaire, les fidèles reprennent une position debout à la lecture de l'Evangile, ce fait étant suffisament universel pour qu'on puisse dire qu'il se fait avec le consentement des célébrants.
Ces deux circonstances ne peuvent se prévaloir de l'avis de permission pour une lecture en vernaculaire.
La question n'est donc pas tant qu'il advienne une lecture en vernaculaire durant la cérémonie, mais de l'erreur sur le statut que l'on donne à celle ci.
Dans l'hypothése visée : de à la messe solennelle
il semble donc qu'on puisse dire que 'une comme l'autre circonstance, sont la manifestation d'une déviation qui vise à faire passer le soucis d'explication des rits comme une partie nécéssaire de l'action liturgique.
En irait il autrement dans une autre hypothése : je pense que oui : c'est à dire Messe non solennelle ou autre sacrement.
Je songe par exemple au baptême au cours duquel il vaut la peine que le célébrant donne des explications sur le sens de ce qui se passe surtout face à des familles qui sont éloignées de l'Eglise.
Je constate aussi chaque année que l'abbé Laurençon lors des cérémonies pascales, ajoute des explication dans le feu de l'action, parfois en lisant à haute voix les didascalies que propose l'édition du Barroux de la semaine sainte. Pour les cérémonies de Noël ou de Toussaint il improvise. Cela ne me semble pas aller outre la permission visée par la S. Congrégation dès lors que même l'esprit le plus simple fera la distinction entre l'action du célébrant, agissant au nom de l'église, et celle du pasteur qui choisit de donner des explications qui n'ont pas valeur liturgique.
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