Bonjour, Sacerdos simplex.
Dans l'esprit, dans le coeur, et du point de vue de la plupart des catholiques avec lesquels j'ai parlé, à de nombreuses reprises, de ce qui se passe dans l'Eglise, depuis la mort de Pie XII,
- il y a eu un moment Jean XXIII,
- il y a eu une génération Vatican II,
- il y a eu une génération Jean-Paul II,
- il y a, à présent, une génération Benoît XVI,
- mais il n'y a pas eu, à proprement parler, une génération Paul VI.
Celui-ci a consacré beaucoup de temps à déconcerter puis à décourager une grande partie de tous ceux qui, parmi les fidèles, auraient dû ou pu être ses "fans".
Je suis convaincu que ce qui lui a été le plus reproché, par ceux qui auraient bien aimé pouvoir être, davantage, ses partisans, comme par ceux qui ont été ses détracteurs, tient en ceci : une certaine tendance au double langage, ou, en d'autres termes, à la double pensée.
On rappellera, tout de même, que l'on a fait tout ce que l'on a fait, que l'on a défait tout ce que l'on a défait, que l'on a dit, fait ou laissé dire tout ce que l'on a dit, fait, ou laissé dire, que l'on a tu, fait ou laissé taire ce que l'on tu, fait, ou laissé taire, PAR DES MOYENS ET POUR DES RAISONS D'ORDRE ESSENTIELLEMENT PASTORAL.
Or, qu'est-ce qu'un pasteur ? C'est une personne qui garde et guide un troupeau, qui s'en occupe, qui en prend soin, qui satisfait, non ses désirs (les caprices des caprins), mais ses besoins légitimes.
Avec le Concile Vatican II, et plus encore avec le NOM, nous sommes en présence de l'imposition, par le pasteur, à son troupeau, d'une vision biaisée de la transhumance, et c'est la moindre des choses que cela ait démobilisé et désorganisé le troupeau.
Bonne journée.
Scrutator.