l'intervention, grossier amalgame disons le qui n'honore pas son auteur, du cardinal Koch, un Suisse évêque émérite de Bâle, se comprend pour 3 raisons au moins.
La plus immédiate, un officiel allemand l'a interpellé à ce sujet, l'exécutif germanique n'étant pas en reste chaque fois qu'il faut s'en prendre directement et indirectement au pape allemand qu'il a en piètre estime. Il répond puisque le dossier du judaïsme dépend de son dicastère.
Le seconde a été évoquée par le communiqué officiel de la CDF : il y a des oppositions ouvertes à la réconciliation au sein du Sacré Collège et de la Curie. Clairement, la déclaration - peu diplomatique sur plusieurs points - du cardinal Koch entend gêner Benoît XVI et se joint aux réserves de la cohorte des opposants curiaux.
La 3è est peut-être pour "rassurer" l'ultra-moderniste et libérale Église suisse qui est dans un état voisin de celui de la semi-schismatique Église autrichienne. Après tout, la maison généralice de la F.S.S.P.X est en Suisse et son Supérieur général est helvète lui-même.
ps. qu'on ne s'y trompe pas, le cardinal Koch est un wojtylien tiède, plus néo-conservateur que son prédécesseur W. Kasper. Il est très loin des néo-catholiques façon G*li*s, T.C., Küng ou Martini. L'opposition à la démarche de Benoît XVI déborde largement le clan des "martinistes", des catholiques néo-libéraux et néo-modernistes.
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