Le séminaire français de Rome a formé, durant l'entre-deux-guerres, Mgr Marcel Lefebvre. L'absolutisme, tare nationale du parti Armagnac, y régnait en maître. A cause de la proclamation définitive de la République le 4 septembre 1870, il était impossible de l'appliquer à un Roi. Ce fut le triomphe du parti romain. On y absolutisa la parole papale dans un entendement ant-moderniste résolument conservateur.
La purge suivant la condamnation de l'Action Française, vida le clergé de ses éléments intégristes (stricto sensu). Mgr Marcel Lefebvre est un rescapé.
En 1965, il fut placé devant le dilemne suivant: soit il acceptait au nom de l'autorité la modernisation de l'Eglise, soit il rejetait le magistère ordinaire au nom de la fidélité à la tradition. Il choisit la voie la plus périlleuse: la ligne de crête de l'obéissance formelle bornée par le refus du contenu de Vatican II dans sa totalité.
Je pense pour des raisons ecclésiologiques évidentes qu'il est plus que grand temps d'arrêter les frais avant les éventuels prochains sacres et les suivants. La Fraternité serait inspirée d'accepter sa normalisation sous réserve d'une liberté d'expression effective inscriptible dans le cadre du magistère collégial apostolique.
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