Bonjour vistemboir2,
Ce qui suit n'est jamais qu'une proposition d'articulation entre deux dimensions du problème.
Le Concile Vatican II, en tant qu'ensemble d'événements favorable ou générateur d'une conception disruptive, a sans doute été propice à ce que, par la suite, l'Eglise catholique, notamment et surtout sous François, résiste le moins possible au progressisme, mais le même Concile Vatican II, en tant qu'ensemble d'enseignements, n'est sûrement pas formellement porteur d'une "légitimation par anticipation" du progressisme, sur le plan analytique et sur le plan programmatique.
Même le contenu de la deuxième partie de Gaudium et spes est bien plus inspiré par de l'humanisme libéral que par de l'hédonisme ou du progressisme libertaire.
La Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 n'est pas davantage d'inspiration hédoniste ou progressiste, et ce n'est certes pas parce qu'elle précède la mutation anthropologico-civilisationnelle des Trente glorieuses qu'elle la porte sur les fonts baptismaux.
Bonne soirée.
Scrutator.
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