Les vocations et le dynamisme tradis en Amérique latine ne sont pas évidents : plutôt un piétinement et l'IBP en a fait l'amère expérience.
Les implantations de la FSSPX sont un peu meilleures avec un séminaire mais restent modestes eu égard au fait que 50% des catholiques en gros résident sur le continent américain et bien davantage au sud du Rio Grande qu'au Nord.

La part des tradis dans les 2 plus gros pays catholiques au monde (Mexique et Brésil) n'est pas mirifique en dépit de Campos, des communautés thucistes mexicaines et des apostolats dispersés. Si le Pape se fie à sa perception informée par les données sud-américaines, je comprends qu'il ne soit pas tant impressionné.

L'épiscopat français a compté au temps de Paul VI et de Jean Paul II (Lustiger a freiné hélas les velléités du pape) mais il n'est déjà plus grand chose au temps de Benoît XVI et, sauf erreur, plus rien sous François.
Le pain (à la farine de criquet et aux céréales OGM) du néo-catholicisme se cuit en Synodalie germanique et aux États-Unis : les deux Églises locales les plus riches cf. Mammon.

Ne perdons pas de vue que le monde traditionnel/traditionaliste est un petit monde au regard de la catholicité et de son milliard de baptisés. Un tout petit canot de sauvetage, dans une petite flotille d'autres canots de sauvetage, sur le Kaspéric ecclésial qui prend eau.

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