Votre question me semble inutile, car il vous suffit de chercher sur google en tapant Georges de Nantes couplé à des noms de journaux...

Et voici même la note copieuse de la CEF, que la presse a relayé.

CEF

J'aurais aimé que ce texte soit signé du nom d'évêques et de canonistes, et que la CEF s'attaque à tous les autres clercs qui considèrent l'eucharistie autrement que comme elle doit être comprise...

Le petit jeu de Georges de Nantes et de ses disciples consiste à dire que les appels ont suspendu des décisions, non sans embrouiller l'écheveau. Il n'a pas eu droit à une messe dans une église du diocèse à sa mort, c'est très clair.

La notice d'Yves Chiron est à cet égard très claire. Il m'a appris qu'en 1989 dix soeurs, une postulante et un frère quittèrent la communauté à cause de comportements inacceptables de l'abbé, notamment des baisers mystiques donnés aux religieuses parties... à Fréjus-Toulon. Mgr Daucourt a été informé en 1992 (ce qui me paraît fou !) par un ancien frère de la communauté. Frappé d'interdit le 1er juillet 1997. En vigueur jusqu'à son décès (YC anticipe déjà la remarque des ergoteurs de la CRC).

Pour oser quitte le Père, il fallut du courage à ces femmes, à une époque où il n'était pas de bon ton de mettre en cause un prêtre... Et prêtre d'une communauté sans supérieur autre que le prêtre et sans régulation !

Ceux qui reprennent le MASDU ne doivent pas non plus occulter la vie entière de cet homme, sans quoi c'est un peu facile.
Surtout quand on se fait fort de prêcher une morale intègre...

Le parcours même de ce prêtre séculier qui n'a fait que jongler d'un diocèse à l'autre, est un indicateur d'une bougeotte suspecte.

La CRC est par nature pertinax, comme ses disciples en peau de chagrin. Etre disciple en 1970 ou 1980, n'est pas l'être en 2022 où on sait beaucoup de chose.

"Paul VI hérétique" est aussi un des nombreux culots de ces gens.
En bonne tradition, existe (existait) un aphorisme (totalement inventé sur la foi de gesta d'un pape... mais passons, c'est connu) selon lequel le pape ne pouvait être jugé par personne. Et en cas d'hérésie fut ajouté bien après, et cela n'emportait pas l'unanimité encore au XIIIe s. Savoir qui aurait le droit de juger est encore un autre problème.
La CRC adora les débuts de François (je n'ai pas suivi la suite), c'est dire leur finesse. Et la messe de st Pie V n'est pas leur problème, de surcroît.

Peut-on être enfin CRC-iste sans être maréchaliste et Algérie Française, ou est-ce dans le paquet ?

Je recommande un livre récent de droit canon qui étudie les dépositions des papes (Si Vox cherche l'exemplaire rue de Richelieu, l'ouvrage est encore sur mon bureau...).

Il existe tel ou tel article en ligne.

Paul VI hérétique ?

Très beau choix de couverture.

Aux canonistes amateurs : le droit canon a une Histoire et n'est pas une succession figée d'articles à sortir du chapeau, sauf quand on veut juger les choses à partir d'un corpus figé (mais pas pour comprendre l'histoire des idées et des points de vue). Et avant le XIIe s., je ne sais pas ce qu'est le droit canon. Gratien a voulu écrire une concordance des canons discordants, pour justement mettre un peu d'ordre parmi les contradictions. Et Gratien n'est qu'un son de cloche.

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