Bonjour Luc de Montalte,
Le modernisme auquel nous sommes confrontés, encore plus depuis la fin des années 1970 que depuis la fin des années 1930, fonctionne avant tout à l'utopie, et non avant tout à l'hérésie au sens strict du terme, ou au moyen d'hérésies qui amputeraient ou deformeraient, d'une manière explicite et spécifique, tel article du Credo.
Cette utopie est l'utopie de la (ré)conciliation anti-tridentiniste, voire anti-traditionnelle, de l'Eglise catholique avec son environnement extérieur (non catholique, non chrétien, non croyant) et avec le monde contemporain, au sens de : avec le monde asservi à certaines valeurs, conquérantes ou dominantes, qui se manifestent au moins depuis 1945 (ce qui ne veut évidemment pas dire que les valeurs qui se manifestaient auparavant étaient toutes satisfaisantes, du point de vue chrétien catholique).
Pour ma part j'attends toujours, ou plutôt je n'attends plus depuis longtemps, qu'un évêque diocésain, "moderniste" par adhésion ou par soumission à l'utopie dont il est question ici, s'affranchisse clairement et fermement de la conception dominante de la communion ou de l'unité épiscopale, puis de cette utopie elle-même, le processus synodal pouvant être l'occasion, pour certains, d'ouvrir les yeux sur son caractère potentiellement "terminal", au plus grand préjudice de l'Eglise, des fidèles et de la foi.
Bonne journée.
Scrutator.
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