Naples, c'est Durante, Porpora, les Scarlatti, Vinci, Leo, Logroscino, Pergolèse, Jommelli, Conforto, Traetta, Anfossi, Di Majo, Fenaroli, Insanguine, Guglielmi, Paisiello, Cimarosa, Zingarelli, Fioravanti et beaucoup d'autres, jusqu'au début du XIXe siècle, Bellini et Donizetti ayant étudié avec Zingarelli, sans parler des grands chanteurs, pour une bonne part issus eux aussi des conservatoires napolitains.
Hasse (que j'aime beaucoup), né près de Hambourg, a d'abord été influencé par Keiser et Schürmann dans le nord de l'Allemagne, mais a ensuite été l'élève d'Alessandro Scarlatti et a parfaitement assimilé, à leur contact, le style de Vinci et de Leo.
Il est vrai que Gluck a étudié à Milan avec Sammartini et a débuté dans le nord de l'Italie, mais à une époque où le style napolitain avait déjà triomphé dans toute la péninsule. Sa Clemenza di Tito napolitaine de 1752 a été très importante pour asseoir sa notoriété. J.-C. Bach, formé quant à lui à Bologne, s'est lui aussi imposé grâce aux opéras qu'il a donnés au début des années 1760 à Naples après y avoir été recommandé par Hasse.
Haydn, comme il le reconnaît lui-même, doit une bonne partie de sa formation à Nicola Porpora, dont il a été à la fois l'élève et le valet à Vienne.
Mozart rêvait encore en 1778 de donner un opera seria au San Carlo de Naples.
Naples est bien un phénomène unique dans l'histoire de la musique, auquel je ne vois vraiment pas d'équivalent.
Peregrinus
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