Bonjour Cléopas,
Ce qui suit semble vraiment avoir enfin été compris : dans le meilleur des cas, et à l'exception de, peut-être, un évêque sur dix, les évêques français préfèrent la gestion palliative des conséquences à la remédiation courageuse aux origines de la "crise de l'Eglise", en l'occurrence, mais pas uniquement, en matière liturgique.
Les "logiques d'appareil", d'appareil ecclésial néo-catholique, et aussi ce que permet officiellement le NOM, et qui est propice à la subversion ou à la trahison effective de ce qu'il y a de meilleur en lui, amènent à penser qu'il ne peut pas en être autrement.
A partir de là, deux questions s'imposent à l'esprit.
D'une part, comment se fait-il qu'il ait fallu tout ce temps à quelqu'un d'aussi informé que Denis Crouan, pour qu'il finisse par comprendre que l'Eglise du Concile fonctionne à la chimère, non en dépit mais en raison de ses fondements, et qu'il est illusoire, car impossible, de remédier à une chimère par une autre chimère ?
D'autre part, qu'est-ce que c'est que cette notion de "liturgie restaurée" au Concile ou du Concile Vatican II, qui est apparue, à de nombreuses reprises, dans les textes présents sur le site Pro liturgia ? Si la liturgie romaine a vraiment été restaurée, au moment et au moyen du Concile, comment se fait-il que presque tout le monde ait constaté que, dans les faits, elle a plutôt été dégradée ou destituée ?
Bon dimanche.
Scrutator.
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