Dieu seul pourrait relever le prêtre de ce devoir de garder le secret de la confession et il ne le fait jamais.
Le pénitent n'a aucune autorité pour relever le prêtre de son devoir de garder le secret.
Si le pénitent donne son accord, cela ne change rien au fait que le prêtre a appris cela en confession et que donc il est tenu par le secret.
Le prêtre doit "oublier" tout ce qu'il a entendu en confession ou du moins agir comme s'il l'avait effectivement oublié et n'en tenir rigoureusement aucun compte. et tout, c'est tout ! aussi bien le fait lui-même que la soi-disant autorisation donnée par le pénitent à révéler ce fait.
Il ne me serait jamais venu à l'idée d'autoriser mon confesseur à dire ce que je venais de lui révéler en confession. Et si j'avais eu le malheur de commettre une telle bêtise, celui-ci m'aurait répondu fort justement "mais mon petit ami, allez faire vos commissions vous-même ou si vous voulez que je m'en charge, il vous faut me le répéter hors confession !"
Si vraiment le pénitent tient à ce que ce soit le prêtre qui se charge de révéler un fait, il ne fera aucune difficulté à le lui répéter hors confession, ou s'il se montre réticent à le faire, c'est une preuve supplémentaire de ce que le prêtre n'avait pas le droit de se contenter d'une autorisation donnée en confession.
Le cas serait différent si le pénitent se confiait au prêtre hors confession dans un entretien de direction spirituel. Le directeur spirituel est, bien sûr toujours tenu au secret, mais il s'agit ici d'un secret simple entre ce pénitent et son directeur où le pénitent a tout pouvoir s'il le veut pour relever le prêtre de son devoir de garder le secret.
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