mais que je reprends sous un autre angle :
"Qui se confesse ?"
- est-ce l'auteur des faits ? Alors effectivement on peut conditionner l'absolution, et la réserver à l'évêque (ou au pape). Je ne sais plus d'ailleurs si l'acte vaut excomunnication latae sententiae comme pour l'avortement, et celle-ci peut aussi être réservée. Et rappelons pour les cas concernés que l'absolution donnée par un complice du crime est tout simplement invalide selon le droit canon !
- est-ce témoin qui s'accuse de n'avoir rien fait (voire d'avoir couvert) ? Dans ce cas les mêmes restrictions peuvent s'appliquer
- mais si c'est la victime elle-même, ou un témoin non coupable, il ne peut être question de conditionner l'absolution (puisque pas coupable - il ne s'agit d'ailleurs dans ce cas pas vraiment d'une accusation, même si des enfants pourraient malheureusement croire à tort qu'ils sont coupables, mais plutôt d'une confidence entendue en confession). Dans le cas où c'est la victime, il faudra alors à mon avis travailler à ce qu'elle accepte de dénoncer ou qu'elle accepte que le confesseur dénonce pour elle. Mais cela suppose une formation psychologique des prêtres, et je ne suis pas sûr qu'ils l'aient (si un prêtre liseur peut apporter des éléments, ça m'intéresse. L'expérience de confesseur permet d'acquérir un certain savoir en la matière, mais est-ce suffisant ?)
C'est en ce sens seulement qu'à mon avis, on peut travailler sur "le secret de la confession" pris au sens large, qui peut être levé avec l'accord du pénitent sous certaines conditions, sans remettre en cause ce secret dans l'absolu.
Cordialement
Meneau
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel.
Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici.
D'avance, merci !