Dans l'Edito de la Croix intitulé "Secret de la confession : à côté du débat" l'auteur déclare à juste titre :
"« Convoc’invité » par le ministre de l’intérieur, l’archevêque de Reims a pu réexpliquer sa position : selon lui il n’y a pas lieu d’opposer sur ce sujet « loi de Dieu » et « loi de la République », puisque les deux vont dans le même sens. Gérald Darmanin ne semble pas sur cette ligne. Il estime que les prêtres « doivent dénoncer » les crimes dont ils ont connaissance."
Il a raison de suggérer qu'en fait il s'agit maintenant de la part de l'épiscopat de faire semblant d'être d'accord en restant suffisamment dans le flou, avec une position qui est inacceptable. Flou à commencer par cette affirmation que "« loi de Dieu » et « loi de la République », ... vont dans le même sens". Car je ne sache pas que la confession soit punitive à la façon de la justice humaine et que la loi humaine ait pour but de donner la miséricorde divine (lorsqu'elle peut l'être). Vont dans la même sens, oui, théoriquement dans le sens du bien de l'homme : mais il s'agit du bien de l'homme dans deux dimensions très différentes.
Il poursuit : "Ses propos (de Drarmarin) méritent d’être précisés et vont alimenter un débat juridico-théologique qui ne fait que commencer." Les propos de Darmarin ne sont que trop clairs, mais en effet il faudra voir les aspects et juridiques et théologiques. Mais je doute que les représentants de la République aient une quelconque aptitude à la théologie.
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