Le cas du coupable ou complice est évidemment couvert par le secret de la confession, donc là je ne vois pas comment un catholique pourrait épiloguer.
Dans le cas ou c'est la victime qui "s'accuse", s'il s'agit bien du cadre matériel d'une confession, ce n'est pas formellement une confession puisqu'il n'y a pas de faute. Dès lors, est-ce qu'un prêtre ne pourrait pas dans ce cas.
* Soit être autorisé à parler, for du fait que ce n'est pas une confession?
* Soit être en mesure de demander à la victime dès ce moment l'autorisation de parler ?
Nul doute qu'un prêtre saurait répondre à cette question par une meilleure connaissance de la réalité de ce qui est possible de faire dans un tel cadre sacramentel.
Maintenant, et de manière plus globale, il semble que dans la plus grande majorité des cas cités par ce rapport, ce n'est pas la confession qui cause le problème d'impunité, mais une volonté diffuse et générale d'étouffer les affaires. Dès lors, le dilemme me parait être le suivant:
* Soit les Évêques admettent - et c'est je crois le sens du texte si ferme de l'abbé Laguérie - leur écrasante responsabilité dans cette affaire, comme responsables hiérarchiques et alors la meilleure réponse est effectivement une démission en masse. Dans un premier temps. Et Darmanin aura une réponse à son problème à la hauteur du scandale. Et les âmes seront partiellement apaisées par cette forme de justice.
* Soit les Évêques continuent à naviguer en eaux troubles, et alors, puisque la hiérarchie n'y est pour rien, il faut aller chercher ailleurs: Le coupable idéal ne peut plus être que la spécificité du Catholicisme: La confession. Darmanin est dans cette approche. C'est logique.
On en arrive donc au dilemme: préserver les carrières épiscopales, ou préserver les sacrements? A eux de choisir.
Philippilus
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel.
Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici.
D'avance, merci !