Vous me dites que Vianney a fait une bonne synthèse sur la question.
Je cherche, et je trouve, outre des considérations sur l'infaillibilité des canonisations qui ne sont pas le sujet du jour, un paragraphe sur l'ouvrage d'Ariel Toaff, censé avoir retourné le sujet.
Je vous explique en quoi l'ouvrage d'Ariel Toaff pèche dans la lecture des sources, références à l'appui. En quoi est-ce hors sujet ?
Par ailleurs, voilà que vous me reprochez de citer les études qui font référence sur le sujet dont nous débattons, en qualifiant cela d'étalage de culture. Je veux bien, mais à part dire "vous insultez un saint", je n'ai pas entendu un seul argument.
Ah, si, pardon : toute la communauté juive n'aurait pas été exécutée. C'est vrai qu'on a seulement exécuté tous les hommes adultes et emprisonné toutes les femmes pour complicité. Ceux qui n'ont pas été inquiétés étaient les jeunes enfants : je ne vois pas comment les accusateurs les plus mensongers auraient pu accuser l'enfant de deux ans qui vivait dans la plus grande des trois maisonnées juives sans se couvrir de ridicule.
Enfin, en convoquant l'affaire de Guinefort, mon propos est bien de montrer que la Vox populi n'a pas toujours raison : je constate que vous ne le contestez pas, puisque vous-même parlez à ce propos de superstition. Souffrez donc que je dise que la dévotion (ou ce qu'il en reste, car il n'y avait guère eu d'oppositions lorsque l'évêque de Trente en 1965 a publiquement annoncé la fin du culte officiel) à Simon de Trente n'est en rien un gage de sa sainteté ou de l'historicité de son martyre.
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel.
Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici.
D'avance, merci !