crainte, et dans le texte.
Il s'agit d'un corporal, pas d'un pale en dur, nuance.
Et ce n'est pas parce que le mot latin se rapproche de notre pal, que c'en est un.
La lexicographie trouve ses limites.
N'ayez crainte, les travaux de l'auteur sont relus par l'un des meilleurs liturgistes français et la RHEF n'est pas une revue olé olé, qui laisserait dire que st Dominique a créé le Rosaire ou que les Chartreux ornaient de plusieurs cierges en métal doré leur autel.
Si vous lisez bien, je m'évertue à ne blâmer que le quarteron de ceux qui ici font ou ont longtemps fait illusion et se croient liturgistes sinon liturges, qui renvoient tout à la permanence d'une messe fixe depuis deux mille ans.
Un fixiste est l'ennemi de l'historien.
Il y a des incultes de la liturgie dans le NOM (notamment dans les séminaires et les laïcs responsables de la liturgie, dans les commissions diocésaines d'art sacré), mais aussi chez quelques gros bras des tradis (plus souvent mâles que femmes d'ailleurs).
Je ne me situe pas hors du monde de la Tradition !
Comme votre ton est fort agréable, je vous prie de bien lire aussi ceci : je dénie à quiconque de se croire le dépositaire pur et dur de la Tradition.
Si je pouvais assister tous les matins à une messe basse traditionnelle, j'irais bien volontiers… Mais la messe NOM qu'un prêtre dirait avec un missel romain ne me rebute pas non plus, évidemment.
Et puis le nombre de prêtres d'un peu partout qui célèbrent cette messe de St-Pie V, de mes amis ou de mes connaissances, ne tient pas sur mes doigts.
J'apprécie beaucoup Nemo, qui connaît son monde depuis le XVIe siècle.
Un rubriciste aurait aussi ma sympathie, mais pas du tout ceux qui veulent tuer le pécheur ou qui se moquent des dentelles de tel institut (suis-je allé chez eux pour voir comment ils sont déguisés ?).
Je distingue ceux qui pensent savoir et ceux qui ont passé des centaines d'heures à lire et à s'instruire en silence… pour conclure qu'ils ne sauront presque jamais rien d'un sujet tellement immense (et mal documenté au fond avant le XIe siècle). Il ne suffit pas de dire le NOM est affreux et "ma" messe est la meilleure et de toujours. Il faut aussi introduire un peu d'Histoire dans cette messe, les objets et les vêtements.