et un philosophe véritable, mais qui répétait il y a quelques semaines encore cette sottise sans nom, que Jésus de Nazareth n'a pas existé.
Et s'il est en froid avec son camp, lui qui ne cesse de se revendiquer de gauche et proudhonien, c'est essentiellement parce qu'il lui fait grief, avec verve et cruauté, de ce qu'il appelle la trahison de 1983, celle de Mitterrand et de la rigueur, de l'abandon du socialisme.
On peut admirer ou apprécier Onfray, se régaler, c'est mon cas, de sa lucidité sur l'époque, de son honnêteté foncière (par exemple lorsqu'il débat avec Zemmour ou le défend quand on veut le museler) et qu'il enfonce la tête des cuistres, des sots et des coquins dans leur propre caca, mais il ne faut pas se tromper sur le fond idéologique du personnage, très fidèle à lui-même dans la durée.
Ce qui est amusant c'est que si un protestant trouve des qualités au NOM, c'est la preuve de sa profonde et grave malice, mais qu'un athée de gauche qui nie l'existence même de Jésus apprécie "la Messe en latin" ne saurait bien sûr démontrer que l'excellence de cette dernière.
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel.
Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici.
D'avance, merci !