la théologie de la substitution, que Benoît XVI, parmi d'autres théologiens, a rejetée dans son article paru dans Communio auquel j'ai déjà fait allusion. Le malentendu est de votre côté.
En revanche l'expression peut y incliner, d'où la remarque de Macina.
C'était le sens de ma réponse à Jean Paul Parfu, qui l'a fort bien comprise par ailleurs en invoquant une inflexion supposée du Magistère
sur la question après Vatican II.
+ L'expression nouvel Israêl signifie que la gentilité a été admise dans l'unique Eglise de Dieu qui commence avec Abraham, que deux peuples ont été unis par le sacrifice du Christ, même si la subsistance d'Israël à côté de l'Eglise indique que les temps ne sont pas achevés.
Cf L.G que vous citez : L'Israël selon la chair, cheminant dans la solitude, prend déjà le nom d'Église de Dieu ; de même le nouvel Israël, celui de l'ère présente en quête de la cité future et qui ne finit pas, s'appelle également l'Église du Christ.
+ La théologie de la substitution c'est affirmer que la gentilité a pris devant Dieu la place laissée libre par Israël qui a failli, comme si les juifs n'avaient plus pour seule vocation que les oubliettes de l'histoire du salut, sauf à se convertir individuellement à l'Eglise (ce qui peut aussi arriver).
Ce n'est pas ce qu'enseignent ni l'Eglise, ni les écritures. Cf Rm 11, 26 "Et ainsi tout Israël sera sauvé." Par quels chemins ? Ceux que Dieu seul connaît, l'Eglise ne l'a pas eu directement en révélation.
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