N'est-ce pas "quotité" ?
Donc quantité adéquate.
Si nous mangeons tous les jours, comme la manne, il faut préparer de la nourriture tous les jours.
Dans les autres langues que le latin, avec ce rare mot : quotidianum, il y a "de Ce jour", ce que certains ont rapproché du "Pain du Ciel", ce jour qui ne finira pas comme les nôtres.
Et entendre cela se rapproche du grec "supersubstanciel" clairement du domaine surnaturel de notre vie.
C'est "faux amis" que de dire quotidien = aujourd'hui, ou même, comme on le lit dans des commentaires anciens "pain de demain" parce que celui d'aujourd'hui est déjà fourni. C'est tirer l'élévation des affaires de Dieu et la coller à terre, rien qu'à nos besoins d'ici-bas, sans plus en décoller.
Dans ce raisonnement, on voit que la déduction ne tient pas d'affirmer que la messe journalière est un engagement (moral au moins) de l'ordination sacerdotale.
Je dirai "copie à revoir" au vu des éléments d'étymologie et des textes de nos prières.
Glycéra
qui cherche encore à voir dans ces choses ...