Ces sujets sont vraiment très intéressants. Les ordres sont vus comme des degrés vers le sacerdoce. Ce qui n'est pas faux, mais n'a rien d'automatique par principe. Il faut être appelé en ce sens car jugé digne et répondant à un besoin.
Aussi, on peut très bien rester dans son degré. La prêtrise n'est plus une promotion sociale aujourd'hui, ni ne donne lieu à meilleures conditions de vie grâce aux revenus d'une cure ou d'un vicariat comme sous l'ancien régime. Donc on pourrait même dire qu'il y a moins d'enjeu à chercher l'accès à une responsabilité presbytérale plus grande voire écrasante : les contraintes sans les bénéfices.
Sur ce que vous dites, je n'ai pas Ollier sous la main, mais il me semblait que le mariage d'un clerc mineur cré(ait ?) un empêchement vers la collation des ordres majeurs. Sans remettre en cause l'exercice de son ministère "acquis". Mais conférer les mineurs à un homme marié : la pratique a t'elle existé depuis Trente ?
Quant au diaconat, on devrait peut être supprimer le terme "permanent", car on a déjà vu certains diacres permanents mariés puis veufs être ordonnés prêtres ensuite. Ce qui est on ne peut plus conforme à l'esprit de la tradition.
Mais empêcherait-on, canoniquement et pratiquement, le séminariste parvenu au diaconat et qui prend épouse avant le sacerdoce, d'exercer son ministère de diacre ultérieurement ?
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