au texte initial établi par le concile œcuménique de 381. On a été capable de modifier un pareil texte… Les évêques ont suivi le pouvoir, comme sous Constantin.
En d'autres termes, au risque de me faire lyncher, je ne verrais pas d'inconvénient, notamment pour revenir à la pureté du texte et se rapprocher des orthodoxes, de supprimer ce filioque. Ce n'est pas une urgence, mais ce ne serait pas du tout choquant. Le message envoyé en revanche à bien des zozos serait d'envoyer balader tout le reste sous le prétexte que chaque chose a été plus ou moins ajoutée entre le Christ et nous… Donc plus de cardinaux, plus de titre "papal", plus de chasuble, plus de bancs, c'est sans fin ! Tout a une histoire ou presque, et si j'étais exégète…

Par ailleurs,
je ne vois pas les tradis de l'extérieur si vous le permettez… ou alors, très prosaïquement, quand je donne à la FSSP, je dois confondre avec l'adresse de mon diocèse…
Un évêque m'a fait l'honneur de me qualifier l'incendiaire du diocèse et m'a envoyé un second couteau dans la presse pour dire que j'étais traditionnaliste (j'avais 19 ans). Et à cette époque, je n'avais jamais assisté à quelque messe "en latin" que ce soit, il me fallut attendre Benoît XVI. Mon vieux curé était en civil et je lui servais encore la messe. Mais par rapport au cirque de la pastorale diocésaine, j'étais un dangereux dénonciateur et empêcheur de tourner en rond.

Je ne dénonce nullement les fidèles qui ont la foi du charbonnier ou qui pratiquent en toute quiétude, bienheureux de suivre un rite, mais je songe aux gros bras (masculins, comme par hasard)
qui pensent que c'est à coup de menton, d'ukases et de clics sur des sites, qu'on devient historien ou liturgiste.
Je n'aime pas trop les étiquettes par ailleurs.

La messe est la messe, celle de Paul VI aussi (moins ses multiples variations et sabordages, encore qu'un tradi qui étudierait la messe du chartreux, du cistercien, du camaldule et d'une paroisse irlandaise au XIVe siècle serait surpris des variantes, surtout aussi dans le decorum, les gestes, la voix, etc).

Je suis rien moins qu'anarchique dans ma façon de penser et de voir les choses, ou alors une anarchie de droite à la Jean Yann ou à la Audiard… Ceux-là même qui respectaient l'Eglise d'avant le concile. Jean Yann joua de l'harmonium à l'Eglise et s'en est toujours souvenu.

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