mais on ne peut pas se satisfaire de la situation actuelle.
Benoît XVI a été au plus facile. Comme s'il était possible d'imaginer pour les siècles à venir une coexistence durable de plusieurs formes d'un même rite.
L'enrichissement mutuel des deux formes de la messe est toujours attendu... Mais au final c'est ce qu'il y a de plus aisé techniquement. C'est du gateau ! Si on veut bien s'en donner la peine.
L'erreur stratégique est celle de la coexistence des calendriers. L'organisation du temps liturgique post V2 est certainement la réforme la plus utile qui fut (j'excepte bien évidemment la purge extrême des saints dans le calendrier). Ceci ayant été accepté par tous, des solutions auraient pu alors être trouvées pour les oraisons, pièces grégoriennes supprimées ou que sais-je encore. Un dimanche est un dimanche, qu'il soit avant ou après telle ou telle fête ou dans le temps ordinaire a une importance limitée, cela aurait pu s'arranger dans la continuité. Mais on ne peut avoir la septuagesime d'un côté et pas de l'autre ! Par exemple. Et tout cela n'a rien à voir avec la Messe. C'est le calendrier qui détraque tout. Jusque pour l'office divin. C'est là qu'il faudrait faire preuve d'autorité.
Donc Benoît XVI a été très accommodant et a fait simple, mais les modalités retenues étaient-elles vraiment toutes judicieuses ?
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