et se faire protestant, il n'y a aucun problème.
Qu'il parte en Suède !
J'espère qu'il militera bientôt pour le mariage des évêques.

A avoir répété sans cesse, comme dans mon diocèse sous Mgr Taverdet : le manque de prêtres ? Une chance pour les laïcs ! Je l'ai entendu des dizaines de fois. Cet évêque se flattait du paradoxe et les brebis, habituées à obéir à l'évêque, étaient obligées d'approuver sous peine d'être taxés de Lefebvristes.

Le manque d'oxygène, une chance pour le CO2.

A entendre des évêques et des prêtres, je crois même le cardinal Lustiger, que le ratio prêtres / pratiquants était très favorable comme jamais... (un curé est le curé de tous, athées et musulmans compris, pas uniquement de ceux qui pratiquent ou qui n'en sont pas encore dégoûtés)

Je préfère lire les vifs regrets de Mgr Gaidon qui à la fin de sa vie regrettait d'avoir ordonné si peu de prêtres et de n'avoir pas aussi souvent parlé au milieu de ses confrères mitrés.

Certains évêques ont le chic à accompagner le mouvement et la débâcle, comme en 40... Ils sont beaux, les défenseurs de la cité. Devant Attila, cet archevêque aurait appelé à la compréhension...

Je pense aux évêques qui enragent d'avoir un pareil confrère et qui ne pourront, au nom de la charité, lui dire en face ce qu'ils pensent de son niveau.

D'excellents évêques n'ont pas ordonné de prêtres et d'excellents curés n'ont pas suscité de vocations autour d'eux, c'est ainsi. Mgr Blaquart a ordonné les prêtres suscités sous Mgr Fort, qu'il a soigneusement abandonné lors de son procès.

On connaît aussi les évêques qui ont tout fait pour dissuader des vocations ou qui disaient : Lille, Reims ou Issy, mais certainement pas Ars ou Rome. Les évêques qui ont refusé les fondations d'abbayes, sous la pression aussi de certains milieux et du vote de leurs conseils.

Séminaristes, soyez courageux !

Quand un jeune s'interroge et qu'il réfléchit à s'engager dans le clergé diocésain, il réfléchit à deux fois, car si c'est pour servir comme gentil animateur sous un évêque avec une pareille ecclésiologie...
On comprend ainsi le succès des St-Martin, qui peuvent toujours se retirer du cirque ambiant.

Les St-Jean et les St-Martin peuvent dire non à de valeureux évêques, car ils savent qu'ils ne seront pas à l'aise dans un diocèse sinistré ou si les vieux de la vieille les regardent de biais. Ces gens-là n'ont pas besoin de prêtres, les laïcs enterrent, les mouvements de jeunesse ratissent deux dizaines d'adolescents, les finances sont dans le rouge, tout va bien.

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