Car, à vous suivre, ni le Concile ni Paul VI ne sont absolument pour rien dans l'effondrement accéléré - et nullement contesté par quiconque (Cf. René Rémond, qui n'était pas, de loin s'en faut, un "intégriste") - des vocations et de la pratique religieuse, de l'affaiblissement de la discipline et de l'appauvrissement de la liturgie (si on peut encore lui donner ce nom) dans les paroisses de rite "ordinaire" au lendemain de Vatican II...
Certes, auparavant, tout n'allait pas pour le mieux dans l'Église, mais ayant eu la grâce de vivre jusqu'à ma confirmation sous le pontificat de Pie XII, je peux affirmer que ce n'était rien de comparable avec ce qui a suivi : le désordre proprement effrayant, telle une lèpre, qui a envahi l'Église partout et dans tous les domaines, sans parler du scandale de la pédophilie d'ecclésiastiques et celui de la complicité tacite d'une hiérarchie qui avait le devoir de la dénoncer et de sanctionner canoniquement les coupables...
Car à vouloir regarder l'Église avec des lunettes roses et s'y croire au pays des bisounours, on finit par trouver toutes les raisons (même bonnes !) de disculper tout le monde et de n'accuser rien ni personne, si ce n'est peut-être la fatalité...
Mais "Qui suis-je pour juger ?" comme dirait Qui-vous-savez !...
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