Phase 1 : On commence par affirmer haut et fort le principe.
Phase 2 : Puis à coups de "mais", de "sauf", de "toutefois" et de "cependant", on admet d'abord timidement des "exceptions"...
Phase 3 : Puis commence le travail de sape et de démolition (appelé "ouvertures") qui aboutit à des "réformes" et à une praxis de ces réformes qui vident de sens et finalement anihilent le principe énoncé au départ.
Exemple (entre autres) : la constitution apostolique (et conciliaire) Sacrosanctum Conciium :
1) Le principe : on y affirme la primauté du latin et du grégorien :
- §36-1 "L’usage de la langue latine, sauf droit particulier (?), sera conservé dans les rites latins."
- §116 "L’Église reconnaît dans le chant grégorien le chant propre de la liturgie romaine.
2) Les "exceptions" :
- §36-2 : Dans le même article 36, on lit "Toutefois, soit dans la messe, (...), soit dans les autres parties de la liturgie, l’emploi de la langue du pays peut être souvent très utile pour le peuple ...
- §116 : Les autres genres de musique sacrée, mais surtout la polyphonie, ne sont nullement exclus de la célébration des offices divins... (On se garde bien de donner une liste limitative de cette "polyphonie sacrée"...)
3) La "réforme" liturgique de Paul VI et Bugnini dans laquelle les "exceptions" sont devenues la règle ...obligatoire, et dont il est inutile de rappeler ici les dérives et les aberrations qu'elle a engendrées...
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