Les deux cas dijonnais invitent à nuancer à la fois certains lieux communs contemporains et votre jugement.
Dans le cas de l'abbé Jonche, on voit que de tels agissements, détectés avant la réception des ordres sacrés, entraînaient une exclusion perpétuelle, bravée par un prélat impulsif, autoritaire et désireux de se créer une clientèle (d'autant plus coupablement que l'abbé Rey avant sa nomination à l'évêché de Dijon avait été chanoine puis vicaire capitulaire d'Aix et pouvait donc sans peine prendre des renseignements sur cet ancien séminariste qu'il connaissait probablement).
Dans le cas de l'abbé Gillibert, on voit que les faits qui lui ont été reprochés quand il enseignait au petit séminaire n'ont pas entraîné sa dégradation, mais seulement son déplacement dans une succursale (c'est-à-dire une cure amovible, en droit concordataire). C'est seulement lorsque des faits de débauche constants lui ont été reprochés qu'il a été expulsé de son diocèse, et finalement recueilli par Mgr Rey.
Peregrinus
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