A votre avis cela veut-il plus d'actes condamnables de la part de clercs ou bien plus de cas dont l'on parle ?
Peut-être que, la figure d'autorité qu'est le prêtre s'étant affaiblie, les langues se sont davantage déliées à partir de ce moment, vous ne pensez pas ?
Tout dépend de ce que vous appelez “scandale” (suivant l’Écriture et le catéchisme : incitation à pécher) mais aussi de ce que vous appelez “actes condamnables”. Je vous rappelle qu’aux yeux de la “justice” actuelle, ce n’est pas l’acte sexuel qui est en cause, mais le fait qu’il n’est pas consenti : c’est pourquoi on fait mine de s’en prendre à la pédophilie tout en trouvant parfaitement normale l’homosexualité, par exemple...
Certes, la présence du mal au cœur de l’homme ne date pas d’aujourd’hui. Mais fondamentalement, une société où ce problème est minimisé ou édulcoré, où l’homme est exalté au-delà de toute mesure (rappelez-vous le fameux “culte de l’homme” du discours de clôture de Vatican II), où l’on ne condamne plus ou presque (“qui suis-je pour juger ?”), participe à l’utopie rousseauiste, c’est-à-dire à la remise en question des effets du péché originel. Et les conséquences d’un tel
naturalisme ne s’arrêtent pas à la pédophilie : Dieu prend l’homme au mot, il l’abandonne à lui-même, en bref l’homme installe progressivement l’enfer sur la terre.
V.
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