Dans sa célèbre conférence que maints amoureux de la liturgie connaissent par coeur critique sévèrement la fausse opposition faite entre le triomphe du Christ à l'entrée de Jérusalem et sa Passion, matérialisée dans la Semaine Sainte de Pie XII par l'introduction de la couleur rouge pour les ornements et le port de la croix dévoilée lors de la procession et, de l'autre côté, l'interdiction pour le clergé de tenir son rameau en main pendant le chant de la Passion.
Pourtant, le mystère de l'entrée triomphale du Christ est indissociable de la finalité de cette entrée et, historiquement, le dimanche des Rameaux fête les deux sans élever de barrière entre les diverses cérémonies du jour.
Citons : Car tout l’office du dimanche des rameaux est un mélange de pièces triomphales et passionnelles. Depuis mâtines jusqu’à vêpres incluses, y compris la messe, on trouve que le nombres de pièces passionnelles surpasse de peu celui des pièces triomphales. Quand deux choses sont ainsi mélangées, aucune séparation ne s’impose.
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Le Lundi Saint n'a pas de Passion (il faudrait songer à recruter un cinquième évangéliste) mais l'évangile est celui de l'onction des pieds du Christ par Marie de Béthanie (Jean 12, 1-9).
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