Devant la situation de l'Église d'aujourd'hui, nous avons le sentiment que par quelque fissure la fumée de Satan est entrée dans le peuple de Dieu
Ici, on pourrait penser que le sens est atténué par le nous, mais, ce nous le retrouvant dans tout le texte, et venant du Saint Père.
Ce nous est aussi un je, car le je est dans le nous.
On croyait qu'après le Concile le soleil aurait brillé sur l'histoire de l'Église. Mais au lieu de soleil, nous avons eu les nuages, la tempête, les ténèbres, la recherche, l'incertitude. Nous prêchons l'oecuménisme, et nous nous séparons toujours davantage les uns des autres. Nous cherchons à creuser des abîmes au lieu de les colmater. Comment cela a-t-il pu se produire ? Une puissance adverse est intervenue dont le nom est le diable, cet être mystérieux auquel Saint Pierre fait allusion dans sa lettre. Combien de fois, dans l'Évangile, le Christ ne nous parle-t-il pas de cet ennemi des hommes ! Nous croyons à l'action de Satan qui s'exerce aujourd'hui dans le monde précisément pour troubler, pour étouffer les fruits du Concile oecuménique, et pour empêcher l'Église de chanter sa joie d'avoir repris pleinement conscience d'elle-même.
Alors comment ne pas oser penser, que la meilleure façon d'intervenir puisse être de l'intérieur de l’Église, si on peut avoir le sentiment que les fumées du Prince des Ténèbres...?
Cela ne contredirait pas pour autant que les paroles du Christ qui, s'il garantit son Église, nous engage à la prudence vis à vis des pasteurs, certains loups pouvant être déguisés.
Mais peut-être faudrait-il avoir l'intégralité du texte?