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Sauf erreur de ma part (dont je vous prierais par avance de m'excuser), ce très intéressant article d'Elisabeth Caillemer dans Famille chrétienne n'a pas fait écho ici.
Je trouve cela extrêmement vrai. Au delà de toutes les distinctions (je serais dans certains cas tenté de parler d'artifices) juridiques, il ne reste pas moins qu'un mariage jugé nul, c'est une famille qui s'est formée et qui éclate.
Même si la nullité est prononcée sans abus et même s'il y a mariage putatif (qui, à défaut de délivrer les enfants de l'ancienne bâtardise, veut encore soulager les consciences), il ne reste pas moins que le fait d'affirmer qu'un mariage n'a jamais existé reste une façon (pour le dire dans des termes psychologisants très contemporains) de ne pas faire le deuil d'une union qui a échoué.
Pas sûr que cela soit plus facile à vivre pour les enfants du couple dissout (puisqu'il est souvent question d'eux dans les échanges consacrés aux textes pontificaux récents) qu'un divorce à la mode contemporaine.
Bref, sans que cela remette en cause le droit classique de l'Eglise (ce qui n'est certainement pas la position de l'auteur), cela donne à réfléchir.
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