Au sens où j'emploie cette notion que je ne suis pas sûr de bien maîtriser, je dirai qu'il y a celui qui est très sensible à la douleur qu'il reçoit, mais qu'il accepte de souffrir pour apaiser celui qui lui fait mal. C'est le cas de beaucoup d'enfants martyrs que j'ai résumé dans ces quatre vers d'un poème écrit en 1997:
"Maman si, en me faisant mal,
Ta souffrance peut s'apaiser,
Je serais gentil, juste paâle,
Si seulement tu pouvais m'aimer!"
Le dernier "vers" n'est même pas conditionnel chez l'enfant martyr.
Il ne suffit pas de porter le deuil des innocents. Il ne suffit pas d'avoir pour eux cette compassion qui pourrait ajouter à leur malheur. Il faut encore ne pas leur faire de mal.
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