Et je ne souhaitais pas rentrer dans les détails.
Effectivement, l'ordre de Malte n'est pas un Etat au sens où l'entend le droit international public. En effet, s'il dispose d'un gouvernement (grand magistère) et d'un peuple ou d'une population (membres de l'Ordre), il ne jouit pas d'un territoire.
La via Condotti et l'Aventin jouissant effectivement d'un privilège d'extraterritorialité accordé par l'État italien.
Ce n'est ni une organisation internationale, n'émanant pas de la volonté de plusieurs États ni une organisation non gouvernementale.
C'est un ordre de chevalerie et un institut religieux.
L'ordre n'est pas plein souverain, au sens strict du DIP, mais il jouit de certaines prérogatives de souveraineté.
C'est donc un sujet de droit international public exerçant des fonctions de souveraineté. L'Ordre jouit d'une souveraineté fonctionnelle.
Il bénéficie du droite de légation actif (envoie des délégués et ambassadeurs) et passif (en reçoit). Ses diplomates jouissent des prérogatives et immunités habituelles.
Il tire sa personnalité juridique des règles classiques de la reconnaissance par les autres États avec lesquels il a signé des accords et traités internationaux notamment.
En revanche, je maintiens que le Saint-Siège a violé la souveraineté fonctionnelle de l'Ordre.
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