Et on ne change pas un missel entier pour des broderies.
Et qui interdisait de mettre ces broderies dans l'Ordo tridentin ?
Sont-ce des apports ? Valaient-ils qu'on fassent tous les retraits si signifiants : génuflexion, offertoire, gestes des doigts du prêtre, triples versets, chants complets, canon silencieux, et réserver le contact avec les vases saints au prêtre * ?
- les chants de "concert choral" pendant que le célébrant attend assis... ne sont pas écrits dans le missel, c'était des usages venus avec les complications musicales. XVII° ? Cela aurait-il un rapport avec l'usage à la Cour ?
- Répondre en latin après les lectures de la Bible... est demandé au servant de messe (lire son missel). Qui interdisait au "peuple" de répondre aussi ces 2 ou 3 mots de latin. TOut le monde apprend l'anglais, et on prétendrait que les hommes si évolués du XX° et après ne pourraient savoir ces répons ?
- Dire les textes bibliques en langue vernaculaire était-il interdit ? Est-ce gênant de les doubler latin/autre ? Pour 3 minutes... à gagner, on a mis 15 minutes de blabla universel, et on n'a pas raccourci les sermons... Ils se multiplient même souvent sous couvert d'aider à comprendre.
- La prière d'intention universelle était-elle ancienne, et placée juste après le sermon ? Qu'est-ce qui empêche de la mettre en coutume dans l'ancien Ordo ?
- Le chant à haute voix après le Pater, et les trois versets du Quia tuum ont-ils été généraux en Occident à une époque, ou seulement en Orient. Les chanter en latin était-il impossible à insérer, comme une broderie de grand messe, par exemple ?
- Le chant du Per ipsum par le prêtre afin de mettre en relief la doxologie,... même question.
- Le chant du Pater par les fidèles comme c'était le cas dans le rite parisien. Quel est l'historique des coutumes du Pater prêtre seul ou peuple entier ?
- L'ajout du Beati qui ad cenam Agni vocati sunt avant le Domine non sum dignus, Si la formule est riche, pourquoi aussi enlever la citation du "Ecce Homo" qui nous rend pârticipants de la douleur de Jésus, et de notre choix : son camp ou celui des traîtres à Dieu ? En tout cas l'unique"DDomine non sum dignus" ne reflète pas la tradition très ancienne, biblique, des triples répétitions un peu partout dans les textes saints.
- La prière actuelle récitée (souvent escamotée) par le prêtre lorsqu'il distribue la communion est-elle adaptée au grand nombre de communiants d'aujourd'hui ? Le NOM a emprunté au rite ambrosien son Corpus Christi. R/Amen. Grand nombre de communiants partout ? Allez-vous dans des églises de province tous les jours, même les dimanches ? Cette adaptation du missel tridentin aux grandes foules (pressées?) exigeait-elle qu'on réforme tout partout ?
-" Placer la bénédiction finale avant l'Ite Missa est de sorte que la messe se termine ... par ces mots."
Je demande quel est le vrai sens (logique, catholique) :
1 - Ite Missa est = j'ai fini de dire la messe, vous allez donc repartir. Pour votre journée/semaine qui servira Dieu, voici ma bénédiction.
2 - La bénédiction fait partie de la messe (pourquoi est-il judicieux d'attendre la fin pour la donner ?). Vous êtes béni, la messe est finie.
Vous aurez compris que j'ai du mal à justifier la 2.
Sont-ce des apports ? Valaient-ils qu'on fassent tous les retraits si signifiants : génuflexion, offertoire, gestes des doigts du prêtre, triples versets, chants complets, canon silencieux, et réserver le contact avec les vases saints au prêtre * ?
Valaient-ils d'ouvrir la porte à tous les "on pourra" ? Qui sont devenus des "vous devez..." sinon, vous êtes comme les z'affreux rétrogrades".
Note : A notre époque moderne et "speed", un avion rapide, sans retro flux, rate ses atterrissages, déborde sa piste, et s'éclate en miettes inutiles ! Analogie, analogie.... ? Seul celui qui respecte les lois de la réalité fait ses parcours en temps voulu.
Alors apports ? aménagements de détails ? simples broderies de confort ?
Je ne suis pas certaine de répondre que c'est un apport "PAR" le Novus Ordo... Il n'avait pas besoin d'exister pour adapter les coutumes ou le missel sur d'aussi petites choses, non indispensables au coeur des messes.
Glycéra
qui compare ce qui est détruit, et les fioritures choisies comme prétextes.
*(sauf cas particulier des messes à diacres)
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