La reprise des paroles de l'Ange de l'Apocalypse : "Bienheureux les invités au festin de l'Agneau" (Apoc 19:9), ne se substitue pas à l'"Ecce Agnus Dei" mais s'ajoute à lui et enrichit la perspective.
Normalement les futurs prêtres reçoivent au séminaire une formation au chant grégorien, mais peu importe leur capacité musicale, pourquoi ne serait-il pas logique que le prêtre s'unisse au chant du Kyrie, du Gloria, du Credo,... en chantant avec les fidèles ou avec la schola ?
L'échec de la réforme liturgique provient de l'intellectualisme qui l'a en grande partie inspirée, de sa rupture avec le mode traditionnel d'évolution organique de la liturgie, mais à côté de cela, il y a aussi des aspects positifs dans le NOM qui, tôt ou tard, viendront enrichir le missel qu'appelait de ses voeux le pape Benoît XVI : un missel constituant une synthèse des deux formes actuelles, basé ESSENTIELLEMENT sur la Forme Extraordinaire mais retenant les aspects positifs de la Forme Ordinaire. Sans doute un missel qui ressemblera beaucoup au missel de 1965 ou à la liturgie telle qu'elle est célébrée à l'abbaye de Fontgombault.
Si vous préférez croire que la réalité est noire et blanche : une forme extraordinaire parfaite, fixée pour l'éternité, et une "messe de Luther" plus ou moins équivalente à une "messe noire", c'est sûr que la question est réglée, mais cela est-il conforme à la réalité et à l'histoire de la liturgie ? Je ne le crois évidemment pas.
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