que celui qui ferait de Benoît XVI le pape de la foi, de Jean-Paul II celui de l'espérance et de françois celui de la charité, non seulement parce que c'est saint Jean-Paul II qui a canonisé sainte Faustine Kowalska, l'apôtre de la Miséricorde, et qui a instauré le dimanche de la Miséricorde, mais parce que, si la Miséricorde est au cœur de la charité qui n'est vraiment charitable que lorsqu'elle a quelque chose à donner, la Miséricorde n'est vraiment miséricordieuse que si elle a quelque chose à pardonner. Or si le péché n'est pas grave et qu'il suffise de réintégrer la périphérie dans le centre, où est la Miséricorde? Est-ce chercher la brebis perdue que de déclarer qu'on la retrouvée et qu'elle n'a qu'à revenir au bercail puisqu'elle en est le centre? La recentralisation des périphéries par ce "pape de la Miséricorde" , relirait en quelque sorte la parabole de l'enfant prodigue en lui évitant de faire le chemin avant de tuer pour lui le veau gras. Or Dieu se place sur la route pour guetter le retour de l'enfant prodigue. Il ne fait pas la route à sa place du chemin d'égarement à la maison où son père espère son retour. Et la parabole de l'enfant prodigue est l'emblème et la plus sûre allégorie de la divine Miséricorde. Cela ne soit pas dit sans vous concéder que la loi de gradualité est un progrès. Pour que chacun puisse être accueilli là où il en est, il faut que les conditions imposées à son retour ne soient pas telles qu'il ne soit pas en incapacité de revenir.
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