Merci, cher Lycobates, pour ces précisions. J'aurais dû vérifier la référence donnée par T. Lincoln Bouscaren S.J. dans le premier tome de son Canon Law Digest à la page 453 avant de la transmettre, d'autant que la confirmation par Benoît XV apparemment accordée la veille de sa mort paraissait déjà surprenante !

Il me semble parfaitement clair que vous pouvez tranquillement continuer votre habitude germanique sans perte de ces indulgences que tous les fidèles doivent magni facere (Canon 911) et dont le mépris est le signe d'une orthodoxie chancelante.

Plus délicat serait d'introduire la pratique là où elle est inconnue. "Juxta praedictum morem ... recitare consueverint" ne me semble pas une formule très rigoureuse et elle est sans doute plutôt amplianda que restringenda, mais je vois mal que celui qui adopte motu proprio cette pratique puisse bénéficier des indulgences au moins jusqu'à ce que cela ne devienne son habitude établie.

Il est à remarquer aussi que le jus personae ne remplace pas le jus soli mais s'y ajoute, pour la plus grande consolation des étrangers pouvant se trouver ponctuellement à réciter le chapelet en compagnie de quelques-uns de vos compatriotes.

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