L'article de l'abbé Benoît s'analyse comme une exaspération face à certains thèmes légèrement propagés par une certaine culture. Il en déduit qu'en jouant avec satan, celui-ci se joue de nous. On peut déplorer les attentats, condamner les victimes innocentes, mais on peut aussi s'interroger sur les "choix" de notre société. La compassion pour les victimes du Bataclan et les autres ne nous oblige pas à vénérer la saleté et le sacrilège, comme un certain esprit "Charlie" a cru le faire. Le refus de la violence n'est pas incompatible avec le refus des "non valeurs".
Un prêtre m'avait livré cette réflexion: il n'était pas étonné que satan veut davantage détruire des gens qui l'adulent que des gens qui le rejettent. Tirer dans une église ou des gens qui adorent le Christ, c'eût été prendre le risque de peupler le ciel d'âmes ayant fait le choix de Dieu. Il en déduisait que seules des personnes étant apparemment éloignées de la pureté que méprise le diable pouvaient être plus facilement de victimes.
Ce n'est qu'une intérprétation et une lecture théologique des événements : elle ne justifie pas les meurtres et les tueries. Il serait dangereux de la lire comme un communiqué de l'Etat islamique, lancé par un anonyme porte-parole.
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