Sans aller jusqu'à nier la validité d'une telle ordination illicite effectuée totalement en dehors de l'Église et de la juridiction du Pontife Romain, on peut penser que Rome ne reconnaîtra jamais le nouveau statut du nouvel "évêque". Cela peut étonner, mais rappelons-nous que l'Église Catholique s'était prononcée de la sorte lors des sacres effectués par Mgr Ngo-Dinh-Thuc. En effet, dans une NOTIFICATION du 12 mars 1983 (confirmant une note du 17 septembre 1976) de la Congrégation pour le Doctrine de la Foi, il y est indiqué ce qui suit:
1. Les évêques qui ont ordonné d’autres évêques, et les évêques qu’ils ont ordonnés encourent, outre les sanctions prévues par les canons 2370 et 2373, § 1 et 3 du Code de droit canonique, l’excommunication ipso facto très spécialement réservée au Siège apostolique, dont il est question dans le décret publié par la S. Congrégation du Saint-Office le 9 avril 1951. La peine prévue par le canon 2370 s’applique aussi aux prêtres assistants, s’il y en avait.
2. Les prêtres ainsi ordonnés illégitimement sont, en vertu du canon 2374, suspendus ipso facto, de l’Ordre qu’ils ont reçu, et même frappés d’irrégularité s’ils accomplissent un acte réservé à cet ordre (can. 987, § 7).
3. Enfin, quoi qu’il en soit de la validité des ordres, l’Église ne reconnaît ni ne reconnaîtra l’ordination de ceux qui, déjà, ont ainsi été ordonnés illégitimement ou de ceux qui éventuellement seraient ordonnés par eux. Pour tous les effets juridiques, l’Église considère que chacun d’eux est resté dans l’état qui était le sien auparavant, demeurant fermes, jusqu’à ce qu’ils reviennent à résipiscence, les sanctions pénales indiquées ci-dessus. Nonobstant toutes choses contraires.
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