Sacrement valide en la forme, mais sans effet parce que
privé de son contenu. D'où la déclaration de nullité. C'est la même chose pour le mariage civil. Ce qui semble logique car le risque de tomber dans l'injustice serait grand.
Supposez quelqu'un qui se marie avec la volonté d'avoir des enfants, condition indispensable pour contracter un mariage catholique. Sa fiancée lui a fait croire qu'elle voulait des enfants, ce qui était un mensonge. Sa femme aura donc soin de prendre scrupuleusement une contraception orale. Et ce pauvre homme serait condamné à rester marié avec une femme qui l'a bafoué, sous prétexte que la mariage aurait été "valide" ?
Autre exemple : un adulte qui recevrait le baptême (pour convenance sociale par exemple) en cachant le fait qu'il n'avait pas la foi. Il recevra un baptême formellement valide, mais fera-t-il pour autant partie de la communion de l'Eglise ?
Le présomption de validité du mariage n'est qu'une présomption simple. Je me trompe ?
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