Jusqu'à présent était promue, par les orientations officielles de l'épiscopat français et au-delà, une pastorale du primat de l'accueil; ce qui implique qu'on relativise la vérité de la démarche sacramentelle ou de l'engagement humain au mariage. Pour accueillir il ne faut pas mettre les requérants face à la réalité sacramentelle authentique et à l'exigence du mariage catholique, et exercer une vérification à ce sujet, qui conduiraient dans tellement de cas, finalement (et parfois même rapidement) à refuser ; il faut seulement leur permettre de faire un pas, d'avancer un peu. C'est pour être ainsi accueillant qu'on dilue la formation, et que par exemple on a totalement renoncé à la confirmation pour ceux que l'Eglise marie.
On ne semble pas voir que cette "nouvelle pastorale" qu'on prétend maintenant initier exige un renoncement à la facilité pastorale, et conduira beaucoup de gens, à se "sentir" rejetés, discriminés, blessés, etc., ce qu'aujourd'hui on craint par dessus-tout ; car, dans tant de cas on devra être exigeant et dire "non", parce qu'ils n'ont pas les dispositions requises, et ne sont pas prêts à opérer le changement intérieur, la conversion nécessaires, et à se détacher de l'esprit du monde dont ils sont imbibés.
Une pastorale du mariage qui assurera (autant qu'il se peut) que ce sacrement est reçu avec suffisamment de vérité ? CHICHE !
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