Bonsoir Scrutator.
Vous avez soulevé un lièvre qui se transforme marronnier ? Permettez qu'on y mette une pincée de sel, en commençant par deux réflexions préalables.
Première réflexion. Depuis Vatican I, l'autorité du Pape a été considérablement mise valeur par la déclaration sur son infaillibilité en matière de Foi et de morale. Ceci, selon des conditions explicites et claires.
Depuis Vatican II, l'autorité de la collégialité des évêques a été affirmée régulièrement, même par le Pape François.
Comment s'étonner qu'entre les deux affirmations le coeur des fidèles balancent ? C'est une tension classique entre le centre et la périphérie, et le Saint-Esprit doit bien "faire avec".
Deuxième réflexion. Sauf le respect dû la personne et à la fonction, serait-il digne des enfants de Dieu de "papolâtrer" à qui mieux mieux ?
C'est la mode de nos jours... (Benoît XVI n'en a pas beaucoup profité.) En quelques mots. L'histoire de la papauté a toujours été plus ou moins teintée d'une difficulté entre des guelfes et des gibelins. (Chrétiens et catholiques dans les deux camps, non ?)
Qui plus est, parmi les Papes, certains n'ont pas été très fréquentables. Pour ceux-là, le Saint-Esprit ne servait que de parachute de réserve : celui qu'on n'a pas envie d'ouvrir.
Et pour l'actualité. Le Pape a-t-il dit ceci ou voulu dire cela ? Il semble bien que ce soit d'abord son problème.
Si notre bon Pape François veut être clair, qu'il le soit.
S'il préfère "jouer son jésuite", c'est-à-dire s'amuser à prendre des fidèles et le public à contre-pied, que personne ne s'étonne des questions qui fusent.
Bonne fin de soirée.
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D'avance, merci !