n'oubliez pas que le décret Braz a fait quelques vagues en Italie et que sa bizarrerie canonique saute aux yeux.

Je note que le pape reçoit un cardinal sans mandat mais proche des tradis romains et envoie une lettre élogieuse à Mgr Marchetto. Cela fait un faisceau de petits gestes, qui ne mangent pas beaucoup de pain béni, mais qui tous montrent une volonté d'apaisement.

Ceci dit Paul VI était coutumier de cette politique des tout petits gestes après ou avant les très gros chocs.

Je ne vous suis pas, en revanche, sur votre surprise envers l'allusion à Vatican II : pour le pape François comme pour Jean-Paul II, c'est "la boussole". Dès lors le seul traditionalisme qui puisse être en communion avec lui suppose une acceptation dudit Concile : l'herméneutique de la réforme dans la continuité, poussée au maximum mais pas plus. Cela est acceptable pour le pape même s'il lui arrive personnellement d'être plus dans une autre herméneutique dans l'entretien à La Republicca.

C'est congruent avec le refus de Benoît XVI en juin 2012 d'aller au-delà et d'admettre une critique partielle du Concile. A cet égard, le pape François est en continuité, sans réforme, avec ses deux derniers prédécesseurs.
Aucune surprise ; aucun rajout "surfait" : c'est le rappel de la "frontière" entre Rome et Menzingen ... en attendant un accord de Schengen ecclésial un jour qui puisse rendre le passage plus facile.

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