Passons sur votre point de vue consistant à dire qu'il n'y a aucune démonstration de la rupture (nous avons déjà eu l'occasion d'échanger longuement sur le sujet).
Cela n'est pas Mon point de Vue, mon point de Vue pour l'affaire qui nous intéresse on s'en fout.
Il n'y a pas plus de démonstration théologique de la rupture qu'il n'y en a de la continuité.
Pourtant même si des essais ont été fait pour la continuité sur certains points, comme la thèse du Père Basile, ou pour d'autres sur la rupture.
Il y aura une démonstration de la rupture ou de la continuité quand l'Eglise se sera prononcée, et au sein de l'Eglise le Saint Père qui est chargé de confirmer ses frères dans la Foi.
Et à l'heure actuelle devant l'absence de démonstration plusieurs attitudes.
-Les tenants de la rupture.(Modernistes, tradis, et produits dérivés)
Mais avec des effets différents selon le bord, mais se retrouvant dans leurs extrêmes, on se fait pape à la place du pape on lui dit ce qu'il doit faire, comment il doit penser, diriger, administrer l’Église. Remarquez pourquoi pas l'Esprit souffle où il veut.
-Les tenants de la continuité.
Ou bien celle que préconise l'Eglise, plus exigeante.
Dans ce texte, celui mis en ligne, on nous dit bien ce que le pape ne fera pas, par opposition à ce qu'il devrait faire.
Vous même reconnaissant exprimer une opinion personnelle, peut-être juste, peut-être avez vous raison, peut-être que l'abbé a raison.
Le temps nous le dira.
Je serai même assez en accord sur le fait qu'il faille confirmer en premier lieu, la pentecôte permet l'évangélisation quand le Christ est retourné vers son père.
Pour autant souvenez de cet homme qui chasse les démons au nom du Christ et qui n'est pas avec les apôtres. Que dit le Christ?
Que lisons nous?
(1)Ce dépouillement initié et encouragé par le dernier Concile Vatican II semble avoir atteint son accomplissement avec le pape François. En effet, à la différence de son prédécesseur, (2)le nouveau pape fait peu d’allusions directes à Vatican II : il le vit ! (3)Il est le premier Successeur de Pierre à n’avoir jamais célébré la messe traditionnelle puisqu’il fut ordonné en décembre 1969, quelques semaines après que le Novus Ordo Missæ ait été imposé.
En lisant cela on pourrait penser tout aussi bien qu'il y a une certaine crainte chez l'auteur de ces lignes.
1 Le pape est l'aboutissement du Concile
2 Le pape vit le concile.
1 et 2 ferait-il trembler l'auteur, et si finalement en mettant le concile en pratique(à condition qu'il soit mis en pratique sans rupture au sens de Benoît XVI)le pape démontrait dans les faits, et par les faits que les craintes des uns sont veines et l'interprétation des autres est fausse. Prêcher et démontrer d'exemple en quelque sorte. Seul le temps le dira.
(3) est l'argument qui sert à l'auteur pour se justifier, on pourrait penser attention comme il ne célèbre pas la bonne messe on ne peut avoir confiance même s'il semble produire de bons fruits.
Vous imaginez: le premier successeur de Pierre à n'avoir jamais célébré la messe traditionnelle et cet argument ne gêne personne?Enfin il semble vu de l'extérieur que quand le souverain pontife désire confirmer certains, qu'ils montrent envers eux, des signes manifestes de bon vouloir, beaucoup refusent d'être confirmés.
Il semble alors difficile dans la situation intérieure de confirmer aussi bien traditionalistes que Modernistes, tellement il est évident que campant sur leur position ils ne voudront rien entendre, alors que reste-t-il au Saint Père si ce n'est prêcher d'exemple.
Mais lui laissera-t-on le temps, je crains que non. Je le redis attendons 4 ans, ce qui semble avoir été le temps laissé à Benoit XVI pour diriger, l'essentiel fut fait dans ces 4 premières années ensuite, cela devint difficile.
Cordialement.