Vous avez en partie raison, mais il ne faut pas oublier (ni idéaliser) les crises antérieures. Les XVIIe et XVIIIe siècles ont vu de nombreux ecclésiastiques, en particulier de très haut rangs comme des cardinaux (et il y en avait bien moins qu'aujourd'hui) totalement déchristianisé, indifférents voire ouvertement agnostiques : le cardinal de rohan, fameux pour l'affaire du collier ne l'était pas moins pour son libertinage moral et doctrinal, que dire de Talleyrand...
De plus, les très multiples réformes monastiques, tant disciplinaire que doctrinales ou liturgiques montrent bien l'incurie qui pouvait envahir des pans entiers de la chrétienté pendant de longues périodes. Il ne faut pas oublier qu'à la veille de la révolution française, la plupart des couvents sont presque vides. La renaissance religieuse et monastique du début XIXe l'a fait oublier, mais dans les années 1780 il n'y avait plus que 40 moines dans ce symbole qu'était l'abbaye de Cluny et qui a pu en compter jusqu'à 500 (certains disent 750-800).
Et cela sans parler de l'anticléricalisme voire l'athéisme affiché de dirigeants très influents bien avant le XIXe comme le marquis de Pombal dirigeant absolu du portugal de la deuxième moitié du XVIIIe qui proclamait que l'aboutissement de sa vie était l'expulsion des Jésuites et le début de la mort de la religion en son pays.
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