Un article de l'abbé Claude Barthe dans le n° du 5 janvier 2013 :
Sommaire du numéro
[...] Comment justifier cette obligation de recevoir sans possibilité de débat théologique une doctrine qui n’a pas été sanctionnée par un acte du magistère définitif ? D’autant que, en voulant éviter la contestation, « de droite » comme « de gauche » , on la redouble : en mettant dogme et non-dogme sur un même pied pour éviter la contestation du non-dogme, ne risque-t-on pas de voir tout contester, y compris le dogme ? Ce qui arrive en effet (3) [...] À trop pousser en ce sens, on arriverait à ce paradoxe : un Concile qui s’est voulu « libérateur » aboutirait à cette conséquence tyrannique qu’il faudrait désormais recevoir sans possibilité de critique théologique des enseignements qui ne sont pas de foi. Que l’on nous comprenne bien : l’interprétation « de continuité » est en soi éminemment respectable et plus considérable que toute autre, mais on ne voit pas comment elle aurait plus d’autorité que l’enseignement pastoral qu’elle commente.
(3). Cf. le père Michel Quesnel, sur RCF, le 10 décembre 2012 : « Ce que dit l’Église sur le péché originel dans le Catéchisme de l’Égli -se catholique est irrecevable » ; « L’Égli se devrait faire repentance sur des formulations dogmatiques ».
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