une ligne de conduite pour le moins surprenante, pour ne pas dire incohérente de Mgr di Noia. Une belle trajectoire en l'espace de 7 jours.
Le 27 juin, il annonce
"L'entente finale est proche, mais il faut seulement donner encore une petite poussée".
A ce moment, tous les espoirs sont encore permis.
Le 4 juillet, il prend une position basée sur une acceptation absolue et sans aucune nuance sur les degrés d'autorité magistérielle des textes de Vatican II. Plus question de clarifications, de "Syllabus de Vatican II", d'herméneutique de la continuité. Est-ce le retour au "plus important que le concile de Nicée de Paul VI" ?
A cette même date, il est le premier à s'apercevoir que les discussions doctrinales, menées par des experts de premier rang des parties concernées on oublié l'essentiel: le judaïsme. Personne n'y avait pensé en quarante ans ... Associée à la conférence de l'abbé de la Rocque, qui affirme que les discussions ont été abrogées sans faire le tour des sujets importants, on a vraiment de quoi s'interroger sur ce qui s'est dit.
A moins que pour échapper à la contradiction, il ne faille comprendre que la "petite poussée" a été faite dans la direction du vide à l'aplomb d'une falaise...
Mais après tout, qui sait, dans sept jours, dans une prochaine déclaration ...
Philippilus
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