depuis 50 ans, elles ne sont pas une question d'humeur même si elles ont été exprimées ici et là avec outrance.

Rappelons nous la joie de 1988 qui fut de courte durée. Le processus de 2012 est une évolution de longue haleine dont la démarche de 2000 a été le signe. Je suis plus confiant dans sa pérennité : je n'osais d'ailleurs croire à une issue heureuse aussi "vite" sous ce pontificat qui n'est pas univoque.

2007-2009-2012 : trois dates marquantes mais qui s'appuient sur une démarche bien présente du vivant de Mgr Lefebvre. Chacun trouvera des citations opposées évidemment mais on ne saurait oublier cet axe romain chez le fondateur spiritain de la FSSPX.

Ceci dit, cela fut répété à Réunicatho 2012 en janvier, les problèmes ne disparaissent pas par enchantement avec l'une de ces étapes. Mgr Schneider, qui n'est pas traditionaliste stricto sensu, a exercé son ministère critique épiscopal quand bien des évêques et des prêtres/religieux avant lui et même quelques grands laïcs, tous en pleine communion ecclésiale avec le Successeur de Pierre.

Je note aussi que la constitution Anglicanorum coetibus de 2009 se met en place très lentement même après la ratification doctrinale préalable de 2009 dont elle est la conclusion pratique, canonique, en théorie.
Si cette bonne nouvelle se confirme, ce sera une 3è étape - symboliquement puissante - mais sur un chemin : tout n'est pas fait.

Je comprends aussi à côté des craintes et des doutes, la joie profonde qui doit animer mes ami(e)s du GREC et combien d'autres de par le monde. C'est une joie d'abord et avant tout pour l'Église dans son ensemble car c'est bien à elle que Mgr Lefebvre a toujours pensé.

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