Sur les 20 évêques "actifs" de la Communion, 12 ont voté contre l'offre du Saint-Siège et pour le renvoi de Mgr Hepworth en tant que primat (ce qui est un coup de force, l'archevêque ayant prévu de se retirer après Pâques).

Je ne dispose pas d'informations suffisantes pour affirmer s'il s'agit d'une minorité au sein de la TAC, ou d'une majorité du clergé. Toujours est-il que la TAC s'est récemment dotée d'un nouveau site, où l'on peut lire cette profession de foi "anglicano-anglicane":

"Notre mission est de ramener l'anglicanisme à son héritage (...). L'Eglise professe la foi catholique, la succession apostolique, la prière orthodoxe et le témoignage évangélique de la tradition anglicane, au sein de l'Eglise une, sainte, catholique et apostolique de Jésus-Christ. (...) Avec les Eglises orthodoxes et catholique romaine, elle est considérée comme l'une des trois branches de l'Eglise universelle". (NDT: il s'agit ici de la "Branch-Theory" anglicane, rejetée par les orthodoxes et par les catholiques).

Toutefois, comme l'a rappelé Mgr Hepworth dès l'annonce du vote des évêques, des paroisses locales continuent de travailler avec Rome en vue d'un Ordinariat (notamment en Australie). Dernièrement, le Père Brian Gill, vicaire général de la Traditional Anglican Church (TTAC) en Angleterre, a démissionné de ses fonctions et prépare son entrée dans l'Ordinariat Notre-Dame de Walsingham.

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