La volonté sincère de soumission de Pascal ne permet pas pour autant de l’innocenter de toute erreur : il partage en tout cas avec les jansénistes (et avec les luthériens) un trop grand pessimisme à propos de la corruption opérée par le péché originel sur la nature humaine.
Quant à Jean Domat, bien que devenu l’ami de Pascal, il avait d’abord étudié la philosophie chez les jésuites – un oncle et un frère en étaient – et il est difficile de déterminer la part d’influence des uns et des autres dans son œuvre.
Il n’est d’ailleurs pas certain que Pascal lui-même soit demeuré jusqu’au bout dans la ligne des Provinciales. J’avais lu il y a quelques années – impossible, malheureusement, d’en retrouver la référence pour l’instant – une sentence où, sur un point précis, il blâmait finalement davantage les jansénistes que les jésuites.
V.
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