qu'il n'y a pas de contradiction dans les enseignements du magistère.
Car, comme vous le disiez, il ne peut pas y en avoir.
Je souscris à 100%.
Il n'y en aurait pas si un pape décidait de n'enseigner que dans une perspective bonaventurienne, et non plus thomiste - ce qu'il serait en droit de faire.
Il serait en droit de le faire. Bien que cela me paraîtrait très imprudent, mais... c'est le pape et normalement il a les grâces d'état pour en juger.
Quant aux propos d'avion, c'est une autre histoire. Car cela ne fait pas partie des enseignements du magistère au sens strict (magistère attestant de la Vérité Révélée).
Enfin, concernant la Liberté Religieuse, c'est bien pour cela que je ne suis pas de ceux qui rejettent Vatican II à cause de DH, ni même de ceux qui rejettent DH comme n'étant pas du Magistère autorisé.
Voyez le débat
ICIEt un peu plus de précisions sur ma position à ce sujet
ICI.
Mais vous m'excuserez, je n'ai pas vraiment envie de refaire ce débat-là dans ce fil.
Je souilgne simplement que, comme il ne peut pas y avoir de contradiction dans les enseignements du Magistère, il n'y a pas qu'une seule façon de résoudre la difficulté.
La première, celle normalement à privilégier par le catholique, c'est "la contradiction n'est qu'apparente". Mais il y en a une autre qui est "ce n'est qu'apparemment du Magistère". Cette dernière a plusieurs sous-catégories, allant de "cet enseigenemnt n'est pas infaillible" à "ce pape n'est pas pape". Toutes plus ou moins fausses à mon sens (on fait souvent dire à la notion d'infaillibilité ou d'assistance divine ce que l'on veut bien entendre, particulièrement dans la Tradition). Vous trouverez suffisamment d'interventions de ma part sur le sujet. Ne serait-ce que dans ce fil, ma réponse intitulée "Euh...".
Cordialement
Meneau